dimanche 21 février 2010

Le peuple des fourmis

C'est drôle comme on voit des gens qui croquent, ici et là, dans la rue, dans les cafés, les musées, partout. Avant, ils n'y en avait pas, ou très peu, ou de vrais artistes identifiés par leur aspect bohème et illuminé. Maintenant, on en voit souvent. Il y a quelques années j'avais un mal fou à trouver des carnets blancs. Seules les marques spécialisées en produisaient, plutôt au compte goutte. Maintenant, il y a un rayon carnet blanc dans toutes les librairies, des marques comme Canson ou Quo Vadis se jettent dans la concurrence, dans le sillage de Moleskine. Il est possible que la pratique du dessin se répande. Je ne sais pas quoi penser d'être ainsi dans dans un courant de mode sans guère l'avoir choisi. C'est incroyable, ces envies intimes que l'on a, tous ensemble.

2 commentaires:

Nadège a dit…

Et tous ces dessins finissent certainement sur des blogs. Le web a permit une grande démocratisation de la pratique du dessin, c'est motivant de partager toutes ces productions plutôt que de les garder dans des cartons... et ça donne des idées à d'autres.

jalexis a dit…

Et puis, chose incomparable...montrer les dessins à qui on ne sait pas....permet de les finir. Car sinon, pourquoi les finirait-on ?